Il s’agit d’une information non publique, précise, concernant une ou plusieurs sociétés cotées, une ou plusieurs valeurs mobilières, contrats à terme négociables ou produits financiers qui, si elle était rendue publique, pourrait avoir une incidence sur le cours de la valeur, du contrat ou du produit financier concerné. En France, il est interdit d’utiliser (en l’exploitant ou en la communiquant dans un but autre que celui pour lequel elle a été communiquée) une information privilégiée pour son compte ou pour le compte d’autrui, directement ou par personne interposée. L’exploitation ou la communication d’information privilégiée est passible d’emprisonnement et d’amende de 100 millions d’euros (lorsqu’il y a eu profit, l’amende peut aller jusqu’ à 10 fois le montant du profit réalisé).